Plus tout à fait Thierry

Publié le par Pierrick

Parfois, on s'aperçoit que le regard posthume posé sur des gens est plus tendre.
Certainement moins empreint d'excès. Plus riche en empathie.
Le côté proprement humain nous rallie enfin. Exit les soucis, les rancunes.
Place au deuil, aux pleurs. A la détresse. En tout cas, en tout point, à la retenue.
Constat acide: faut-il attendre l'envolée vers l'Au-delà de quelqu'un pour l'apprécier enfin à sa juste valeur.
Les critiques entendues ça et là, au gré de conversations (plus ou moins véridiques) tronquent la tendresse.
L'ami devient parfois plus "celui qui ne fait pas bien ça" que la femme ou l'homme qu'on estime réellement.
Hier, Thierry Gilardi nous a quittés. Pêle-mêle: "un excellent caractère", "un sourire", "un professionnalisme à toute épreuve","un homme droit", et j'en passe...
J'avoue, j'en ai été très affecté. Une part de mon histoire, "de mon quotidien", comme dirait Cécile. 
La voix du tube cathodique dans le salon pendant des années. Le compagnon des émotions foot du petit écran .
Je l'ai croisé à une reprise après l'émission "Téléfoot" à Paris, avec Guillaume. Ce jour-là, j'ai gardé l'image de quelqu'un de bien. De simple. Sans artifice. Si ce n'est celui de sa verve.
Une triste nécrologie d'actualité. Et une claque personnelle, synonyme de remise dans le circuit. Le beau.
Il ne faut jamais oublier d'aimer sa famille, ses amis, son ou sa chérie quand il en est encore le temps. Laisser parfois au placard les rancunes. Ne pas oublier qu'avant les reproches, si justifiés soient-ils, reste l'être aimé.
Ce n'est pas du prosélytisme. Une simple leçon de la vie. Parfois si dure à appliquer. Mais pourtant si fondamentale.
Peace and Love (c'est consensuel mais tellement bon).

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